Des séances d’ostéopathie à 4 mains pour traiter bébé efficacement

 

Difficultés à téter, régurgitations, pleurs, colites, nuits difficiles… ces symptômes chez un nourrisson ne sont pas à prendre à la légère.

Il peut s’agir d’une pathologie méconnue en France et qui créé la polémique au sein du corps médical : le syndrome de Kiss.

Quelques séances d’ostéopathie suffisent à traiter bébé et éviter qu’il ne prenne de mauvaises positions préjudiciables à son développement.

Lorsque ces séances sont réalisées en binôme, à 4 mains, elles apportent d’excellents résultats : pendant que l’un des thérapeutes travaille sur le crâne, le second interagit sur les tensions  de la colonne ou du bassin mais aussi sur différents organes, accélérant la guérison de l’enfant.

Des symptômes facilement identifiables

La maladie, qui concernerait environ 5% des nourrissons, est souvent confondue à tord avec le torticolis congénital, avec la plagiocéphalie ou encore le bassin congénital asymétrique.

Elle est la conséquence d’un blocage des articulations de la 1ère vertèbre cervicale et la base du crâne. Pour compenser la perte de mobilité de cette zone, le corps  du bébé ou de l’enfant s’adapte, ce qui engendre de nombreux troubles  notamment sur le système digestif, la posture, le comportement et l’humeur.

Les enfants non soignés vont poursuivre leur développement autour de cette dysfonction de l’articulation cranio-cervicale qui est un point clé de l’équilibre postural.

Ces enfants peuvent alors présenter diverses difficultés de développement ou d’acquisition de la marche, du langage ou de l’ apprentissage. A l’âge adulte certaines conséquences  peuvent générer des migraines fréquentes et des problèmes de  la posture. Avec l’apparition de divers maux comme des lombalgies ou cervicalgies.

Les causes sont multiples 

Ce blocage trouve son origine pendant une grossesse « stressante », à risque, une grossesse gémellaire, mauvaise position dans l’utérus, difficultés périnatales comme le cordon autour du cou, césarienne, naissance rapide ou longue, utilisation de forceps ou de ventouses…

Un traitement efficace : trois séances d’ostéopathies à 4 mains

Il y a une dizaine d’années, le Dr Larcher, Médecin – Ostéopathe, s’intéresse au problème lorsque ses techniques traditionnelles n’ont aucun effet sur le bébé qu’il traitait. Il cherche alors d’autres solutions, et découvre les travaux du Dr Biedermann, Chirurgien orthopédiste, Chiropracteur allemand et reconnu par ses pairs.

Depuis 2011, avec Gérard Longuet, Ostéopathe DO, ils traitent les bébés Kiss selon un protocole inspiré des travaux de leur confrère. « Le syndrome n’est enseigné dans aucune école d’ostéopathie ou faculté de médecine en France et pourtant le traitement inspiré des travaux du Docteur Biedermann a largement fait ses preuves Outre-Rhin. Nous avons soigné en équipe près de  10 000 enfants atteints de cette maladie » confie le Dr Larcher.

Ensemble, ils règlent la cause du problème : le blocage de la base du crâne, ainsi que ses conséquences : les blocages du bassin, l’estomac, de l’intestin, la cavité buccale…

Mais surtout, l’enfant est traité en binôme, à 4 mains.

Cette technique a l’avantage de travailler plus efficacement : pendant que l’un des thérapeutes travaille sur le crâne, le second interagit sur les tensions et les autres organes.

Par ailleurs, travailler en binôme permet de réduire sensiblement la durée des séances, ce qui n’est pas négligeable pour des bébés.

Accompagner des parents isolés et en grande détresse

Le Dr Larcher et Gérard Longuet ont à cœur également de donner aux parents les clés de compréhension nécessaires à la guérison de leur enfant. « Les parents que nous voyons dans notre cabinet sont souvent dans une profonde détresse. Très peu de professionnels de santé connaissent cette pathologie et sont en mesure de la diagnostiquer, et encore moins de la traiter. Les parents sont souvent isolés face au mal être de leur enfant. Ils sont envahis par les doutes et l’inquiétude. Notre rôle est aussi de les accompagner dans cette épreuve» indique le Dr Larcher.

« La prise en charge doit se faire par des professionnels ayant une connaissance spécifique et un diagnostic sûr et précis. Avant la prise en charge ostéopathique, il est important d’exclure toute autre pathologie pouvant contre indiquer la ré harmonisation articulaire de l’enfant. En tant que médecin, je prescris un bilan radiologique préalable. Les radios demandées ne permettent pas d’établir le diagnostic du syndrome de Kiss, mais ont une visée de diagnostic différentiel et éliminent d’autres pathologies » prévient le Dr Larcher.

Des formations  à la demande:

Forts de leur expérience et de leur parcours, le Dr Larcher et Gérard Longuet proposent aux professionnels de santé du secteur médical et paramédical des formations pratiques et  théoriques. Développer un réseau sur toute la France permettra aux parents de trouver un professionnel capable de soigner leurs enfants à côté de chez eux.

Ces formations peuvent être prises en charge par le Fond de Formation.

Plus d’info et réservations : https://www.syndrome-kiss.fr/formations/

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